Cher(e) Patient, Des maux de tête (ou céphalées) le soir peuvent être dûs à une cause ophtalmique (myopie, presbytie, trouble de convergence). La douleur est peu vive, en barre frontale, apparaît le soir, à la lecture ou au travail prolongé, et disparaît au repos. Il peut s'agir de céphalées psychiques, liées à des problèmes psychologiques sérieux, tels qu'un état dépressif, des conflits familiaux, conjugaux ou professionnels, ou un état de stress ressenti en permanence. La douleur ne cède ici qu'avec le sommeil et sa localisation est généralisée à l'ensemble du crâne. Ou enfin de céphalées de tension qui provoquent des douleurs bilatérales, diffuses, non pulsatiles (ça ne bat pas à l’intérieur). Elles ne sont augmentées ni par l’activité physique ni par la lumière, mais parfois par le bruit. il s'agit souvent d'une mauvaise adaptation au stress. Ils s’expliquent par un mauvais fonctionnement du contrôle de la douleur. Là où, chez d’autres, les petites tensions du quotidien passeraient inaperçues, elles entraînent ici une réponse amplifiée. En cas de crise, on recommande de s'allonger au calme, dans la pénombre, et de respirent calmement avec le ventre. Vous pouvez faire des étirements en écoutant de la musique douce ou bien de la relaxation par autosuggestion ou visualisation. L’essentiel est d’apprendre à vous relaxer. Au quotidien, vous limiterez ainsi leur apparition et quand la douleur surgira, vous saurez mieux la gérer. Les séances de sophrologie et de biofeedback (technique de contrôle du stress) donnent de bons résultats. Toutefois, elles ne sont pas remboursées, à moins de se rendre dans un centre antidouleur. Intéressantes également, les séances de thérapie cognitivo-comportementale peuvent être prises en charges si elles sont supervisées par un psychiatre. Des séances de décontraction musculaire chez un kinésithérapeute peuvent être bénéfiques, pour dénouer les tensions localisées au niveau de la nuque et des trapèzes. Une activité physique régulière est aussi utile. Les spécialistes conseillent de bouger trente à quarante minutes, trois ou quatre fois par semaine. La priorité est de vous faire plaisir : si vous adorez le squash ou le foot, pas question de vous en priver. Les activités dites "d’endurance" sont les plus recommandées : vélo, marche, aviron et surtout natation. Vous pouvez aussi utiliser un médicament antalgique en cas de crise très douloureuse : paracetamol, aspirine ou anti-inflammatoire. Enfin, pour confirmer le diagnostic et adapter le traitement, je vous conseille tout de même de faire un examen clinique complet chez votre médecin traitant. Bien à vous. Bien cordialement, Ceci n’est pas une consultation et n’a pas pour objet de la remplacer. Mes Docteurs n’est pas un service d’urgence.
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