Sexologie

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Question - Réponse : Perte de Libido, pouvez-vous aider?

Bonjour Docteur,
Je vous contacte car actuellement cela dure un petit moment deja je n'arrive plus a ressentir le desir de faire l'amour avec mon conjoint. J'ai 2 enfants. J'en est parlé a mon gynecologue qui ma conseillé de voir un sexologue. Malheuresement n'ayant pas les moyens pour je voudrais si c'est possible que vous puissiez m'aider dans ce probleme.
Je ne possede aucune douleur particulieres lors qu'il y a un rapport, mais c'est comme si il n ya plus de libido.
Pouvez-vous m'aider?

Bien cordialement.

patient

Cher(e) Patient,

Les médecins parlent de troubles en cas d’absence durable d’envie de faire l’amour ou de difficulté à jouir. Durable signifie au moins six mois. En cause, les conflits conjugaux qui finissent par user le couple et avoir un impact sur le désir et le plaisir. Parfois, des ressorts psychologiques inconscients plus anciens (femmes qui investissent totalement la maternité, femmes qui reproduisent le couple parental, etc).

Ces « pannes sexuelles » existent tout au long de la vie de la femme, pas seulement à cause de la routine ou du désinvestissement conjugal. Elles se manifestent par une absence de désir ou de plaisir, des rapports douloureux, une difficulté voire une phobie de la pénétration…

Ces difficultés surviennent particulièrement après les grossesses ou avec de jeunes enfants, le corps étant chamboulé, l’esprit étant ailleurs... Il est donc fréquent que la nouvelle vie de maman et la fatigue liée à l’arrivée de bébé entraine une baisse de la libido.

Le problème, c’est que à partir du moment où l’on entre dans une spirale où l’on fait moins l’amour, le corps s’adapte et en a de moins en moins besoin. En effet, les rapports sexuels entrainent la secretion d’ocytocyne, une hormone de l’attachement et du bien-être qui va stimuler la libido et donner envie d’avoir de nouveau des rapports. Lorsque l’on a pas eu de rapports durant longtemps, à l’inverse, le corps fini par s’en désintéresser, allant parfois jusqu’à entrainer des dyspareunies (douleurs lors des rapports) et des situations d’évitements, pouvant avoir un retentissement sur la vie de couple.

Heureusement ces troubles se traitent pour la plupart, à condition d’avoir envie de les prendre en charge.

Tout d'abord, si jamais vous fumez, réduisez les doses de tabac: la cigarette peut entrainer un dérèglement hormonal responsable d'une moindre sensibilité du clitoris, une baisse de lubrification avec une chute du désir.

Certains médicaments facilitent la lubrification, ils sont vendus en pharmacie et sans ordonnance : polycarbophile (Replens), Monasens, Cicatridine, etc. Ils s’administrent par voie vaginale en dehors des rapports sexuels, deux à trois fois par semaine, permettent une meilleure lubrification et facilitent les rapports sexuels. Cela peut aider lors d'une baisse de plaisir, et surtout si vous n’avez pas eu de rapports depuis longtemps, pour éviter des douleurs lors de l’intromission qui risqueraient ensuite de conduire à des situations d’évitement.

La contraception ou certains traitements bouleversent le terrain hormonal et font chuter le désir, vous devez revoir si c est nécessaire avec votre médecin traitant.

Reposez vous! Qui a envie de faire l'amour après une dure journée de boulot? Profitez des week end ou période de vacances pour relancer les câlins et caresses. Prenez soin de vous. Discutez avec votre partenaire pour trouver un terrain d'entente pour que chacun s'y "retrouve".

Si l’idée d’une reprise de la relation sexuelle paraît tolérable, il faut la tenter. Petit à petit, le désir peut revenir, à condition de multiplier les occasions de se surprendre et de surprendre l’autre (dîners, escapades romantiques, tout ce qui recrée de la complicité…).
Si la difficulté paraît insurmontable, mais qu’on doit le faire pour sauver son couple, alors il faut consulter un thérapeute.

Vous pouvez bien entendu revenir vers moi afin que l’on essaie de cibler au mieux l’origine du problème et les solutions à envisager, ou bien prendre rendez-vous avec un sexologue.

On y va seul ou en couple, sachant qu’à deux c’est mieux. Environ deux tiers des sexologues sont des médecins (avec une majorité de généralistes, ou psychiatres, gynécologues, endocrinologues, urologues et sages-femmes). Le tiers restant se compose de psychologues, thérapeutes, kinésithérapeutes, conseillers conjugaux, hypnothérapeutes. Il faut compter quelques séances à quelques mois de thérapie en fonction du problème.

Des adresses utiles :
- Association interdisciplinaire post-universitaire de sexologie :
http:/www.aius.fr/v2/data/annuaire/carte.asp
- Syndicat national des médecins sexologues : http:/www.snms.org.
- Société française de sexologie clinique : http:/www.sfscsexo.com


Je vous souhaite bon courage et reste bien entendu à votre disposition pour toute question complémentaire.

Bien cordialement,

Ceci n’est pas une consultation et n’a pas pour objet de la remplacer. Mes Docteurs n’est pas un service d’urgence.

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