Bonjour. Je me permet de venir vers vous car depuis 4 ans j'ai l'impression d'avoir un problème avec le SEX. Je pensais que sa venais de mon ancienne relation de mon ex petit amie avec qui jetait pendant 4 ans et l'on sais séparée à cause de sa car j'avais jamais envie je supportais pas qu'il me touche... j'ai retrouver quel qu'un c'est quel que temps et il ce trouve que je rencontre le même problème. Alors que quen 2011 tout allais bien je prenais plaisirs j'aimais sa on va dire et je sais pas je remarque que depuis 2012 j'ai une vision du sex totalement différent. J'aime pas sa j'aime pas qu'on me touche j'ai honte je suis pas alaise.. je me sens pas alaise avec tout sa. Et sa tendance à m'énerver plutôt que autre chose..merci pour tout
patient
Cher(e) Patient, On appelle aversion sexuelle la difficulté qui consiste à éviter tout contact sexuel de manière persistante ou récurrente, pouvant aller jusqu’au dégoût voir au rejet. Elle est très souvent responsable d’une souffrance personnelle. Ces sont souvent des ressorts psychologiques inconscients anciens qui sont à l'origine ces difficultés (femmes qui investissent totalement la maternité, femmes qui reproduisent le couple parental, traumatisme infantile etc). On différencie l’aversion sexuelle de la simple baisse de libido, souvent transitoire et dont l’origine est très souvent liée aux conflits conjugaux qui finissent par user le couple et avoir un impact sur le désir et le plaisir. Ces « pannes sexuelles » existent tout au long de la vie de la femme, pas seulement à cause de la routine ou du désinvestissement conjugal. Elles surviennent particulièrement après les grossesses ou avec de jeunes enfants, le corps étant chamboulé, l’esprit étant ailleurs... Ces pannes se manifestent par une absence de désir ou de plaisir, des rapports douloureux, une difficulté voire une phobie de la pénétration et se traitent pour la plupart, à condition d’avoir envie de les prendre en charge. Le mieux est alors de se tourner vers un spécialiste qui vous aidera à trouver l’origine de ces difficultés et à les dépasser. Cela se fait dans le cadre d’une thérapie, avec un psychologue ou un psychiatre, sachant que le mieux est de trouver un psychiatre sexologue ou un psychologue sexologue. Environ deux tiers des sexologues sont des médecins (avec une majorité de généralistes, ou psychiatres, gynécologues, endocrinologues, urologues). Le tiers restant se compose de psychologues, thérapeutes, kinésithérapeutes, conseillers conjugaux, hypnothérapeutes. Il faut compter quelques séances à quelques mois de thérapie en fonction du problème. Des adresses utiles : Association interdisciplinaire post-universitaire de sexologie : http://www.aius.fr/v2/data/annuaire/carte.asp Syndicat national des médecins sexologues : http://www.snms.org. Société française de sexologie clinique : http://www.sfscsexo.com En attendant, je reste bien entendu à votre disposition si vous avez besoin d’autres renseignements et/ou conseils. Bien cordialement, Ceci n’est pas une consultation et n’a pas pour objet de la remplacer. Mes Docteurs n’est pas un service d’urgence.
médecin
