Cher(e) Patient, L’imaginaire est une partie importante de la sexualité et les fantasmes aident à susciter l’excitation sexuelle. Les fantasmes, c'est tout ce qu’on peut imaginer et qui va stimuler l'excitation sexuelle. Certains fantasmes peuvent être transgressifs : on s’imagine parfois des histoires qu’on n’aimerait pas forcément vivre dans la réalité. Par exemple : fantasme de rapport forcé, très répandu chez les femmes, fantasme hétéro alors qu’on est gay, ou fantasme homosexuel lorsque l’on est hétéro… Ces genres de fantasmes vont stimuler l’excitation, mais la personne n’aura pas forcement envie qu’ils se réalisent. D’autres fantasmes seront eux facilement réalisables : avoir des relations sexuelles les yeux bandés, ou déguisé en lapin, ça ne peut pas faire de mal si tout le monde est d’accord. En effet, la sexualité évolue au fil du temps et la routine dans le couple peut s’installer avec l’ennui. Pour ressentir les mêmes émois, il faut conquérir de nouveaux territoires, explorer d’autres pistes, renouveler son répertoire amoureux... Enfin, certaines personnes vont développer une addiction aux fantasmes sexuels. C’est un peu plus embêtant, car cela peut entrainer un retentissement négatif sur le couple. Ces fantasmes envahissent en effet la vie de la personne qui souffre de cette addiction au point de lui faire perdre toute envie de connexion émotionnelle avec sa/son partenaire. Certaines personnes ressentent le besoin de se travestir, tout en ressentant un désir intense allant parfois jusqu'à l'adoration pour les femmes et les relations lesbiennes. On appelle ce comportement le travestissement lesbien. On ne connait pas très bien l’origine de ce comportement sexuel, qui peut être parfois lié à une relation trop idéalisée, très fusionnelle avec sa propre mère, mais pas toujours. Le problème de ces pensées, c’est qu’elles peuvent devenir envahissantes et être responsables de difficultés dans le couple. Le mieux dans ce cas est peut-être d’aller voir un thérapeute, notamment un sexologue clinicien ou un psychologue clinicien. Il saura vous guider et vous aider à trouver l’origine de vos difficultés. On y va seul ou en couple, sachant qu’à deux c’est mieux. Environ deux tiers des sexologues sont des médecins (avec une majorité de généralistes, ou psychiatres, gynécologues, endocrinologues, urologues et sages-femmes). Le tiers restant se compose de psychologues, thérapeutes, kinésithérapeutes, conseillers conjugaux, hypnothérapeutes. Il faut compter quelques séances à quelques mois de thérapie en fonction du problème. Des adresses utiles : - Association interdisciplinaire post-universitaire de sexologie : http://www.aius.fr/v2/data/annuaire/carte.asp - Syndicat national des médecins sexologues : http://www.snms.org. - Société française de sexologie clinique : http://www.sfscsexo.com Je reste à votre disposition si vous avez d'autres questions. Bien cordialement, Ceci n’est pas une consultation et n’a pas pour objet de la remplacer. Mes Docteurs n’est pas un service d’urgence.

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